dimanche 21 juin 2009

Retour sur la première journée du festival à La Teinturerie de Plumes :

• dimanche 14 juin
Pascal MARZAN (guitar(e)_digrade)

HORS CIEL : Beñat ACHIARY (chant) & Didier LASSERRE (batterie)

http://guitar-e-digrade.blogspot.com/

http://didierlasserre.free.fr

"L'ambiguïté de l'improvisation chez Pascal Marzan réside non pas dans la complexité ou non de son propos, ni dans le fait qu'il prépare en direct sa guitare pour obtenir des sonorités plus quotidiennes en Indonésie ou au Japon, pas plus que dans le choix de ses inspirations : Rostand, Lautréamond ou, encore la disparition du glacier Chacaltaya vieux de 18000 ans en Bolivie ; non l'ambiguïté réside dans le fait qu'à l'écoute on a le sentiment d'entendre une œuvre organisée, répétée, j'allais dire écrite. Il y a l'impression de partition intérieure, du coup d'un certain idéal musical, dont rêvait peut-être Scelsi. La soirée s'est prolongée avec les incantations Chamaniques d'un druide basque Beñat Achiary, mêlées des percussions de Didier Lasserre, tout droit issues, il m'est apparu soudain, de la poésie sonore des Doors, du moins, c'est certainement la voie(x) qu'ils auraient voulu poursuivre si la gangrène de l'esprit commercial ne les avait déviés de leur chemin. Le lieu et son propriétaire, La Teinturerie de Plumes de Philipe Dubois, sont tout à fait propice à une écoute détendue de musiques dont l'accès devrait être plus quotidien"

Frédéric Maintenant



"On peut tout oublier, tradition et modernité, quand on possède déjà tout cela, comme Pascal Marzan, sur le bout des doigts...

Des doigts revenus de tout ce qui ne fait pas l'essence musicale d'une guitare ! On peut cueillir un instant d'Espagne : rasgueados y golpes... Ou remonter avec les Roms plus haut (ou plus loin)... Ailleurs !... Cimbalom, gamelan, gongs, koto... Ici, rue Myrha, à La Teinturerie de Plumes, le silence a joué à nouveau entre les notes comme la source entre les pierres..."

"Il s'en passe des choses dans une voix quand elle est nue... Didier Lasserre ne conjura pas cette apocalypse (littéralement : mise à nue), bien au contraire ! Ses percussions ne couvrirent pas d'un voile pudique le sexe vocal, multiple et giratoire, de l'homme d'Itxassu !... Et si nos véritables racines n'étaient pas régionales, culturelles ou religieuses, mais physiques !... Le chant nombreux de Beñat Achiary tient par la racine... Et ça peut bien se dégingander un peu plus haut, de par le vent... ça tient !"
Gandiva

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